Article publié depuis Overblog

Publié le par Haouche Nabila

MÈRE TU MAS DIS......

tu m'as dis va

tu es né libre

tu mas fait croire

que le monde de ma fenêtre

est accessible,

que je volerai très loin

c’est possible,

autour de mon cou, mère, des nœuds, des brides.

je prenais le feu dans ma main,

enfant,je me jetais dans le vide

je buvais des yeux le bleu du ciel lucide

je croyais en ta lumière

cette joie sordide

mon rêve était beau et même splendide

autour de mon cou, mère, des de tas de nœuds des brides

mon cœur vers l'ascension aspire

mon âme s’insurge, ma force s’expire

mon cœur s’impatiente

mon corps s’agite,

je m’incline, je me réveille

autour de mon cou, mère, des nœuds des tas de brides.

j’ai cherche tes portes,

des portes condamnées,

des serrures rouillées,

des clés illusoires perdus

dans des marées d’extrémisme ,d’ignorance et d’obscurantisme

des tombeaux, mère, de pessimisme

autour de mon cou mère des tas de nœuds des brides

mère je t’appelle,

tu m’entends, je t’interpelle!

vient le vent du sahel,

vient le torrent,

revient cigogne sur ton nid d’antan,

revient l'enfant,

l'intrépide

revient l’insoucieux,

lumière candide,

lance ton cri strident,

qui gène,

qui dérange,

qui perce ces royaumes du silence,

revient dans ces caveaux du désespoir ,

libère l’espoir

libère la vie la joie

libère la liberté

le rêve et la pensée

qui ne cessent de faire courir les chaines et les fermoirs

oui, mère je t’ai compris,

rien n'aura ma libre pensée

oui, mère je suis né libre.

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